dimanche 27 janvier 2013

LE MARIAGE POUR TOUS


IL Y A UN SIÈCLE L'AFFAIRE DREYFUS DIVISAIT LA FRANCE...AUJOURD'HUI C'EST LE MARIAGE POUR TOUS. 





samedi 19 janvier 2013

LA TOUR DE JEAN SANS PEUR




http://www.parisinfo.com/sites-culturels/641/tour-jean-sans-peur

PETITES ASTUCES POUR TROUVER UN EMPLOI


http://www.pratique.fr/trouver-emploi-astuces-reussir-recherche.html







LA PLUS ANCIENNE CHOCOLATERIE DE PARIS

La confiserie A la Mère de Famille à Paris est une institution pour tous les gourmands. Cette maison de chocolat fondée en 1761 a gardé son décor original rue du Faubourg-Montmartre : un régal pour les yeux comme pour les papilles !

http://www.gralon.net/articles/commerce-et-societe/metiers-de-bouche/article-a-la-mere-de-famille---la-plus-ancienne-chocolaterie-de-paris-4796.htm


33-35 Rue du Faubourg Montmartre 75009 Paris
Tél. : 01 47 70 83 69 

GRATINÉE À L'OIGNON


http://www.marmiton.org/recettes/recette_soupe-a-l-oignon-gratinee_20864.aspx


TARTE BOURDALOUE

http://chefsimon.com/tarte-bourdaloue.html


ESPAGNE: ÉMIGRE OU CRÈVE


Tenemos que cambiar las cosas en este país. Miles de jóvenes se están viendo obligados a emigrar y las posibilidades de volver en algún momento son cada vez más remotas. No hay expectativas laborales, nos quedamos sin sanidad ni educación, quieren eliminar las pensiones, vivimos en casa de nuestros padres hasta los 40 años, etc.

Si nos condenan a paro o precariedad hay muchas que se ven obligadas a marcharse. Por eso, las que aún estamos por aquí tenemos la obligación de luchar por los derechos de toda una generación y porque además sabemos que sois muchas desde el extranjero que nos enviáis ánimos y estáis también en la lucha.

MERCI MESSIEURS LES POLITICIENS 

ESPAGNOLS!!!!!!!!!!

NOUS EN SOMMES AU MÈME POINT 

QU'EN 1960...


MODÈLE C.V. EUROPÉEN

europa.eu/rapid/press-release_DOC-02-9_fr.doc
europa.eu/rapid/press-release_DOC-02-9_es.doc
europa.eu/rapid/press-release_DOC-02-9_en.doc

DICTIONNAIRE LAROUSSE MONOLINGUE ET BILINGUES

http://www.larousse.com/fr/dictionnaires/francais-monolingue

CINQUANTIÈME ANNIVERSAIRE DU TRAITÉ DE L'ÉLYSÉE

50 ANS D'AMITIÉ FRANCO-ALLEMANDE

http://www.france-allemagne.fr/Traite-de-l-Elysee-22-janvier-1963,0029.html


jeudi 17 janvier 2013

DE LA CHIMIE À ÉTAT PUR!!!

QUELLE EST LA DIFFÉRENCE ENTRE DISSOLUTION ET SOLUTION?



METTRE UN POLITICIEN DANS DE L'ACIDE SULFURIQUE EST UNE DISSOLUTION.
LES METTRE TOUS EST UNE SOLUTION.

WELCOME TO AUSTRALIA!

UNE FILLE QUI CHANTE EN FRANÇAIS SE FAIT INSULTER: "CHANTE EN ANGLAIS OU CRÈVE, SALOPE!"





mardi 15 janvier 2013

Rut Blas - Acte III, scène 2, Victor Hugo


RUY BLAS - Acte III - Scène II - Les mêmes, Ruy Blas.
Ruy Blassurvenant.
Bon appétit, messieurs ! –
     Tous se retournent. Silence de surprise et d'inquiétude. Ruy Blas se couvre, croise les bras, et poursuit en les regardant en face.
Ô ministres intègres !
Conseillers vertueux ! Voilà votre façon
De servir, serviteurs qui pillez la maison !
Donc vous n'avez pas honte et vous choisissez l'heure,
L'heure sombre où l'Espagne agonisante pleure !
Donc vous n'avez ici pas d'autres intérêts
Que remplir votre poche et vous enfuir après !
Soyez flétris, devant votre pays qui tombe,
Fossoyeurs qui venez le voler dans sa tombe !
– Mais voyez, regardez, ayez quelque pudeur.
L'Espagne et sa vertu, l'Espagne et sa grandeur,
Tout s'en va. – nous avons, depuis Philippe Quatre,
Perdu le Portugal, le Brésil, sans combattre ;
En Alsace Brisach, Steinfort en Luxembourg ;
Et toute la Comté jusqu'au dernier faubourg ;
Le Roussillon, Ormuz, Goa, cinq mille lieues
De côte, et Fernambouc, et les montagnes bleues !
Mais voyez. – du ponant jusques à l'orient,
L'Europe, qui vous hait, vous regarde en riant.
Comme si votre roi n'était plus qu'un fantôme,
La Hollande et l'anglais partagent ce royaume ;
Rome vous trompe ; il faut ne risquer qu'à demi
Une armée en Piémont, quoique pays ami ;
La Savoie et son duc sont pleins de précipices.
La France pour vous prendre attend des jours propices.
L'Autriche aussi vous guette. Et l'infant bavarois
Se meurt, vous le savez. – quant à vos vice-rois,
Médina, fou d'amour, emplit Naples d'esclandres,
Vaudémont vend Milan, Leganez perd les Flandres.
Quel remède à cela ? – l'état est indigent,
L'état est épuisé de troupes et d'argent ;
Nous avons sur la mer, où Dieu met ses colères,
Perdu trois cents vaisseaux, sans compter les galères.
Et vous osez ! ... – messieurs, en vingt ans, songez-y,
Le peuple, – j'en ai fait le compte, et c'est ainsi ! –
Portant sa charge énorme et sous laquelle il ploie,
Pour vous, pour vos plaisirs, pour vos filles de joie,
Le peuple misérable, et qu'on pressure encor,
À sué quatre cent trente millions d'or !
Et ce n'est pas assez ! Et vous voulez, mes maîtres ! ... –
Ah ! J'ai honte pour vous ! – au dedans, routiers, reîtres,
Vont battant le pays et brûlant la moisson.
L'escopette est braquée au coin de tout buisson.
Comme si c'était peu de la guerre des princes,
Guerre entre les couvents, guerre entre les provinces,
Tous voulant dévorer leur voisin éperdu,
Morsures d'affamés sur un vaisseau perdu !
Notre église en ruine est pleine de couleuvres ;
L'herbe y croît. Quant aux grands, des aïeux, mais pas d'œuvres.
Tout se fait par intrigue et rien par loyauté.
L'Espagne est un égout où vient l'impureté
De toute nation. – tout seigneur à ses gages
À cent coupe-jarrets qui parlent cent langages.
Génois, sardes, flamands, Babel est dans Madrid.
L'alguazil, dur au pauvre, au riche s'attendrit.
La nuit on assassine, et chacun crie : à l'aide !
– Hier on m'a volé, moi, près du pont de Tolède ! –
La moitié de Madrid pille l'autre moitié.
Tous les juges vendus. Pas un soldat payé.
Anciens vainqueurs du monde, espagnols que nous sommes.
Quelle armée avons-nous ? À peine six mille hommes,
Qui vont pieds nus. Des gueux, des juifs, des montagnards,
S'habillant d'une loque et s'armant de poignards.


Extrait de Ruy Blas - Victor Hugo


Es así cual cuidáis la real hacienda 



— 126 — 

Confiada á vuestra guarda, los bolsillos 
Llenando sin pudor? Y en qué momentos ! 
Cuando la España llora agonizante, 
Cuando su poderío se desploma, 
Venís á despojarla hasta en su tumba ! 
— Contemplad con vergüenza vuestra obra. — 
La España, su virtud y su grandeza, 
Todo se va! — ^Desde Felipe Cuarto, 
Portugal y el Brasil hemos perdido, 
Sin combatir siquiera. Y en Alsacia, 
En el Franco Condado y Luxemburgo, 
Steinford y Brisach, sin que nos quede 
Al menos una aldea. Ormuz y Goa, 

Y el Rosellón ; y costas por millares 

Se han perdido también ; y Pernambuco 
Las montañas azules, las ciudades, 
Los mares y desiertos, todo, todo. 
Se ha perdido .... De oriente hasta poniente 
La Europa nos desprecia y nos moteja. 
Como si nuestro Rey fuese un fantasma 
La Holanda y el Inglés, impunemente 
Se reparten su reino. Y Roma misma 
Os engaña. El Piamonte, país amigo 
Ni asilo puede dar á nuestras armas, 

Y la Saboya, es toda precipicios. 

La Francia espera más propicios días 
Para atacaros, y os asecha el Austria. 
De Baviera el Infante, ya es sabido. 
Que se muere. Y en tanto los virreyes. 
El uno á la Sicilia escandaliza, 



•— 127 — 

Otro vende á Milán, y el otro pierde 
Todo Flandes, y nada se remedia. 
El Estado, Ministros, indigente 
Bajo su enorme carga se enflaquece, 
Sin tropas, sin dinero. Y en los mares 
Donde Dios nos azota con sus irctó, 
Trescientos buques hemos ya perdido, 
Sin contar las galeras. Y vosotros ! . . . . 
Señores, en veinte afios,— según cuenta,-^ 
El pueblo miserable y oprimido. 
Ciento treinta millones ha sudado 
Para vuestros placeres, y aun no os basta I 
Qué vergüenza, señores ! — Los bandidos 
Son los dueños del país, y la escopeta 
En cada matorral está apuntada. 
Cual si la de los reyes no bastara, 
Se hacen guerra conventos y provirícias ; 
Guerra de aventureros desertores 
Que incendian las cosechas, y ladrones 
Que asaltan al viajero en los caminos ; 
GueiTa entre los vecinos, que famélicos 
Se muerden como náufragos rabiosos 
En nave que se hunde; y las ruinas 
De nuestra iglesia, do la hierva crece, 
Habitan las culebras. La Grandeza, 
Grande por sus abuelos, no sus obras. 
Vive de intrigas, sin lealtad ninguna. 
—La España, es albañal de la inmundicia 
De las demás naciones.— Los señores. 
Pagan para su guarda, espadachines 



— 128 — 

De Cerdeña, de Flandes y de Genova, 

Que hablan cien lenguas. Y Madrid es Babel, 

Donde se roba y asesina, y donde 

De noche, en vano se demanda auxilio : 

Los alguaciles, sólo oído tienen 

Para el sonar d^l oro. — Ayer, yo mi^no 

Fui robado en el puente de Toledo. — 

— La mitad de Madrid saquea la otra. — 

Los jueces son venales ; los soldados, 

Sin paga están. Antiguos vencedores 

Del mundo ¡ oh españoles ! qué nos queda 

De nuestros viejos tercios ? Seis mil hombres, 

Descalzos, reclutados en la plebe 

De judíos, mendigos, montañeses. 

Vestidos de un harapo, que en la noche 

Trasfórmanse en bandidos, y el mosquete 

Truecan por el puñal. Y Matalobos 

Tiene más tropas que un barón feudal. 

Un ladrón hace guerra al Rey de España! 

Los villanos insultan la carroza 

De vuestro Rey, que vive amedrentado^ 

Solo en el Escorial, y entre los muertos 

La frente inclina, y mira caer su imperio. 

Con su talón la Europa pisotea 

Lo que púrpura fué y hoy es andrajo! 

Funesto fué este siglo para España : 

En ruinas el país, y sus ministros 

Se disputan sus restos ! El gran pueblo 

Que el renombre español hizo famoso, 

Y mancilláis vosotros, sin alieptos 



— 129 — 

• 

Se ha tendido á la sombra de su gloria, 
Cual león por la lepra devorado ! 
—Qué haces |oh Carlos Quinto! en estos tiempos 
De vergüenza y baldón ? Sal del sepulcro, 

Y ven á contemplar tu vasto imperio, 
Compuesto de un montón de otros imperios. 
— Los buenos dan lugar á los peores, 

Y la nación decae. — Falta tu brazo : 
Acórrenos, porque tu España muere, 
Desaparece. — El globo que brillaba 
En tu diestra profunda, como brilla 
El sol resplandeciente, y creer hacía 

Que se alzaba en Madrid, como astro muerto 

En la sombra se pierde : es una luna, 

En tres cuartos menguante, que se achica, 

Y borrará la aurora de otros pueblos. 
—Tu patrimonio es .hoy de mercaderes 
La presa vil, que acuñan pesos fuertes 
Con tu cetro, que venden por su peso, 
Manchando tu esplendor ! Y tú, gigante ! 
Duermes, cuando una turba de pigmeos 
De tu manto real cortan jubones ; 

Y el águila imperial, que tú regías 
Cubriendo el mando con ardientes rayos. 
Hoy ave desplumada de cocina, 
Cuecen hambrientos, en caldero infame ! 

Los consejeros callan consternados : tan sólo el mar- 
W ̀ Priego y Camporeal, levantan la cabeza y 
^^«n 4 Ruy Blas emolerizados. En seguida^ Campo- 
^ial^ después de hablar bajo con Priego^ se dirige á la