mardi 26 avril 2011

MOUVEMENT NI PUTES NI SOUMISES

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Du 1er février au 8 mars 2003, Fadela Amara et son équipe organisent la « Marche des femmes des quartiers pour l'égalité et contre les ghettos ». Les 6 marcheurs permanents sont au départ : Safia Lebdi, Loubna Meliane, Olivier Bassuet, Christelle Raspolini, Ingrid Renouvin, Farid Belmouloud1. Leur parcours se déroule sur 23 villes étapes. Les marcheurs multiplieront les réunions, rencontres et discussions sur les oppressions, le sexisme, les violences morales et physiques. Le 14 avril 2003, après les succès retentissant de l'appel Ni putes ni soumises et de la marche, le mouvement Ni putes ni soumises se constitue en association loi 1901, afin d'entreprendre des actions concrètes. C'est un mouvement mixte, populaire et féministe. La présidente du mouvement est Fadela Amara, le secrétaire général Mohammed Abdi.
En 2005, débute la coopération avec une association qui, elle aussi, mène une action au Maroc : le comité de soutien scolaire aux jeunes filles en milieu rural.
En 2006, la Maison de la Mixité est inaugurée en présence du Président de la République Jacques Chirac, du maire de Paris Bertrand Delanoé et de François Hollande. Ce pôle d'activité et d'accueil se situe dans le 20e arrondissement de Paris et fait 500 m2 environ.
Depuis le début de l’année 2007, Ni putes ni soumises est doté du statut consultatif auprès de l’ONU.
Le 19 juin 2007, Fadela Amara est nommée secrétaire d'État chargée de la politique de la ville dans le gouvernement de droite de François Fillon, et démissionne de son poste de présidente de NPNS. Mohammed Abdi la suit au gouvernement en tant que conseiller spécial. Pour assumer ses responsabilités, Mohammed Abdi décide de rester secrétaire général du mouvement jusqu'à la publication du rapport de la Cour des Comptes. En novembre 2007, alors que la Cour des comptes salue la gestion de l'association Ni putes ni soumises2, Mohammed Abdi démissionne de son poste.
En juin 2007, le conseil national élit Sihem Habchi au poste de présidente du mouvement (elle était auparavant vice-présidente), et Bouchera Azzouz est élue secrétaire générale en novembre 2007. En octobre Fadela Amara remet la médaille de l'ordre du mérite à cette dernière3. En décembre 2009, Bouchera Azzouz démissionne de son poste de secrétaire générale et quitte le mouvement déclarant que le lien de confiance est rompu avec Sihem Habchi4.
Le congrès de novembre 2008 confirme Sihem Habchi en tant que présidente.
En mai 2010, l'association Ni putes ni soumises lance l'opération « Harcèle ton député ! » [1], afin de sensibiliser les députés afin qu'ils votent la loi contre la burqa.

Objectifs[modifier]

Ce mouvement lutte contre les violences faites aux femmes :
  • contre toutes les violences faites aux femmes (dans le couple, dans la famille, par un inconnu) ;
  • racisme, antisémitisme, misogynie, discriminations, violences physiques, morales et psychologiques ;
  • traditions qui enferment ;
  • atteintes à la mixité (séparation des genres et des cultures) ;
  • pressions pour porter le voile ;
  • pressions pour arrêter l'école ;
  • pressions pour se marier tôt, sans pouvoir choisir librement son mari ;
  • pressions pour empêcher les jeunes filles d'assister aux cours d'éducation sexuelle, de biologie ;
  • pressions pour séparer les femmes et les hommes dans les piscines, les lieux publics, etc. ;
  • pressions pour empêcher les personnes de vivre librement leur vie sexuelle et affective ;
  • pressions patriarcales empêchant les femmes de disposer librement de leur corps et de leur vie ;
  • homophobie ;
  • communautarismes, obscurantismes et relativisme culturel (le droit à la différence mué en différences des droits).

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