IL Y A UN SIÈCLE L'AFFAIRE DREYFUS DIVISAIT LA FRANCE...AUJOURD'HUI C'EST LE MARIAGE POUR TOUS.
UN BLOG SUR LA LANGUE ET LA CULTURE FRANÇAISE POUR LES ÉTUDIANTS ESPAGNOLS. ET AUSSI SUR L'ACTUALITÉ, LES VALEURS RÉPUBLICAINES ET LA DÉMOCRATIE.
dimanche 27 janvier 2013
samedi 26 janvier 2013
ADIEU ENGLAND! (ET ON N'EN PARLE PLUS!)
SI LES ANGLAIS VEULENT QUITTER L'UNION EUROPÉENNE...QU'ILS PARTENT, ET QU'ILS ARRÊTENT LEUR CHANTAGE.
ET QU'IL NE REVIENNENT PLUS!!!
ET QU'IL NE REVIENNENT PLUS!!!
lundi 21 janvier 2013
dimanche 20 janvier 2013
samedi 19 janvier 2013
LA PLUS ANCIENNE CHOCOLATERIE DE PARIS
La confiserie A la Mère de Famille à Paris est une institution pour tous les gourmands. Cette maison de chocolat fondée en 1761 a gardé son décor original rue du Faubourg-Montmartre : un régal pour les yeux comme pour les papilles !
http://www.gralon.net/articles/commerce-et-societe/metiers-de-bouche/article-a-la-mere-de-famille---la-plus-ancienne-chocolaterie-de-paris-4796.htm
http://www.gralon.net/articles/commerce-et-societe/metiers-de-bouche/article-a-la-mere-de-famille---la-plus-ancienne-chocolaterie-de-paris-4796.htm
33-35 Rue du Faubourg Montmartre 75009 Paris
Tél. : 01 47 70 83 69
ESPAGNE: ÉMIGRE OU CRÈVE
Tenemos que cambiar las cosas en este país. Miles de jóvenes se están viendo obligados a emigrar y las posibilidades de volver en algún momento son cada vez más remotas. No hay expectativas laborales, nos quedamos sin sanidad ni educación, quieren eliminar las pensiones, vivimos en casa de nuestros padres hasta los 40 años, etc.
Si nos condenan a paro o precariedad hay muchas que se ven obligadas a marcharse. Por eso, las que aún estamos por aquí tenemos la obligación de luchar por los derechos de toda una generación y porque además sabemos que sois muchas desde el extranjero que nos enviáis ánimos y estáis también en la lucha.
MERCI MESSIEURS LES POLITICIENS
ESPAGNOLS!!!!!!!!!!
NOUS EN SOMMES AU MÈME POINT
QU'EN 1960...
jeudi 17 janvier 2013
DE LA CHIMIE À ÉTAT PUR!!!
QUELLE EST LA DIFFÉRENCE ENTRE DISSOLUTION ET SOLUTION?
METTRE UN POLITICIEN DANS DE L'ACIDE SULFURIQUE EST UNE DISSOLUTION.
LES METTRE TOUS EST UNE SOLUTION.
METTRE UN POLITICIEN DANS DE L'ACIDE SULFURIQUE EST UNE DISSOLUTION.
LES METTRE TOUS EST UNE SOLUTION.
WELCOME TO AUSTRALIA!
UNE FILLE QUI CHANTE EN FRANÇAIS SE FAIT INSULTER: "CHANTE EN ANGLAIS OU CRÈVE, SALOPE!"
mardi 15 janvier 2013
Rut Blas - Acte III, scène 2, Victor Hugo
RUY BLAS - Acte III - Scène II - Les mêmes, Ruy Blas.
Ruy Blas, survenant.
Bon appétit, messieurs ! –
Tous se retournent. Silence de surprise et d'inquiétude. Ruy Blas se couvre, croise les bras, et poursuit en les regardant en face.
Ô ministres intègres !
Conseillers vertueux ! Voilà votre façon
De servir, serviteurs qui pillez la maison !
Donc vous n'avez pas honte et vous choisissez l'heure,
L'heure sombre où l'Espagne agonisante pleure !
Donc vous n'avez ici pas d'autres intérêts
Que remplir votre poche et vous enfuir après !
Soyez flétris, devant votre pays qui tombe,
Fossoyeurs qui venez le voler dans sa tombe !
– Mais voyez, regardez, ayez quelque pudeur.
L'Espagne et sa vertu, l'Espagne et sa grandeur,
Tout s'en va. – nous avons, depuis Philippe Quatre,
Perdu le Portugal, le Brésil, sans combattre ;
En Alsace Brisach, Steinfort en Luxembourg ;
Et toute la Comté jusqu'au dernier faubourg ;
Le Roussillon, Ormuz, Goa, cinq mille lieues
De côte, et Fernambouc, et les montagnes bleues !
Mais voyez. – du ponant jusques à l'orient,
L'Europe, qui vous hait, vous regarde en riant.
Comme si votre roi n'était plus qu'un fantôme,
La Hollande et l'anglais partagent ce royaume ;
Rome vous trompe ; il faut ne risquer qu'à demi
Une armée en Piémont, quoique pays ami ;
La Savoie et son duc sont pleins de précipices.
La France pour vous prendre attend des jours propices.
L'Autriche aussi vous guette. Et l'infant bavarois
Se meurt, vous le savez. – quant à vos vice-rois,
Médina, fou d'amour, emplit Naples d'esclandres,
Vaudémont vend Milan, Leganez perd les Flandres.
Quel remède à cela ? – l'état est indigent,
L'état est épuisé de troupes et d'argent ;
Nous avons sur la mer, où Dieu met ses colères,
Perdu trois cents vaisseaux, sans compter les galères.
Et vous osez ! ... – messieurs, en vingt ans, songez-y,
Le peuple, – j'en ai fait le compte, et c'est ainsi ! –
Portant sa charge énorme et sous laquelle il ploie,
Pour vous, pour vos plaisirs, pour vos filles de joie,
Le peuple misérable, et qu'on pressure encor,
À sué quatre cent trente millions d'or !
Et ce n'est pas assez ! Et vous voulez, mes maîtres ! ... –
Ah ! J'ai honte pour vous ! – au dedans, routiers, reîtres,
Vont battant le pays et brûlant la moisson.
L'escopette est braquée au coin de tout buisson.
Comme si c'était peu de la guerre des princes,
Guerre entre les couvents, guerre entre les provinces,
Tous voulant dévorer leur voisin éperdu,
Morsures d'affamés sur un vaisseau perdu !
Notre église en ruine est pleine de couleuvres ;
L'herbe y croît. Quant aux grands, des aïeux, mais pas d'œuvres.
Tout se fait par intrigue et rien par loyauté.
L'Espagne est un égout où vient l'impureté
De toute nation. – tout seigneur à ses gages
À cent coupe-jarrets qui parlent cent langages.
Génois, sardes, flamands, Babel est dans Madrid.
L'alguazil, dur au pauvre, au riche s'attendrit.
La nuit on assassine, et chacun crie : à l'aide !
– Hier on m'a volé, moi, près du pont de Tolède ! –
La moitié de Madrid pille l'autre moitié.
Tous les juges vendus. Pas un soldat payé.
Anciens vainqueurs du monde, espagnols que nous sommes.
Quelle armée avons-nous ? À peine six mille hommes,
Qui vont pieds nus. Des gueux, des juifs, des montagnards,
S'habillant d'une loque et s'armant de poignards.
Extrait de Ruy Blas - Victor Hugo
Bon appétit, messieurs ! –
Tous se retournent. Silence de surprise et d'inquiétude. Ruy Blas se couvre, croise les bras, et poursuit en les regardant en face.
Ô ministres intègres !
Conseillers vertueux ! Voilà votre façon
De servir, serviteurs qui pillez la maison !
Donc vous n'avez pas honte et vous choisissez l'heure,
L'heure sombre où l'Espagne agonisante pleure !
Donc vous n'avez ici pas d'autres intérêts
Que remplir votre poche et vous enfuir après !
Soyez flétris, devant votre pays qui tombe,
Fossoyeurs qui venez le voler dans sa tombe !
– Mais voyez, regardez, ayez quelque pudeur.
L'Espagne et sa vertu, l'Espagne et sa grandeur,
Tout s'en va. – nous avons, depuis Philippe Quatre,
Perdu le Portugal, le Brésil, sans combattre ;
En Alsace Brisach, Steinfort en Luxembourg ;
Et toute la Comté jusqu'au dernier faubourg ;
Le Roussillon, Ormuz, Goa, cinq mille lieues
De côte, et Fernambouc, et les montagnes bleues !
Mais voyez. – du ponant jusques à l'orient,
L'Europe, qui vous hait, vous regarde en riant.
Comme si votre roi n'était plus qu'un fantôme,
La Hollande et l'anglais partagent ce royaume ;
Rome vous trompe ; il faut ne risquer qu'à demi
Une armée en Piémont, quoique pays ami ;
La Savoie et son duc sont pleins de précipices.
La France pour vous prendre attend des jours propices.
L'Autriche aussi vous guette. Et l'infant bavarois
Se meurt, vous le savez. – quant à vos vice-rois,
Médina, fou d'amour, emplit Naples d'esclandres,
Vaudémont vend Milan, Leganez perd les Flandres.
Quel remède à cela ? – l'état est indigent,
L'état est épuisé de troupes et d'argent ;
Nous avons sur la mer, où Dieu met ses colères,
Perdu trois cents vaisseaux, sans compter les galères.
Et vous osez ! ... – messieurs, en vingt ans, songez-y,
Le peuple, – j'en ai fait le compte, et c'est ainsi ! –
Portant sa charge énorme et sous laquelle il ploie,
Pour vous, pour vos plaisirs, pour vos filles de joie,
Le peuple misérable, et qu'on pressure encor,
À sué quatre cent trente millions d'or !
Et ce n'est pas assez ! Et vous voulez, mes maîtres ! ... –
Ah ! J'ai honte pour vous ! – au dedans, routiers, reîtres,
Vont battant le pays et brûlant la moisson.
L'escopette est braquée au coin de tout buisson.
Comme si c'était peu de la guerre des princes,
Guerre entre les couvents, guerre entre les provinces,
Tous voulant dévorer leur voisin éperdu,
Morsures d'affamés sur un vaisseau perdu !
Notre église en ruine est pleine de couleuvres ;
L'herbe y croît. Quant aux grands, des aïeux, mais pas d'œuvres.
Tout se fait par intrigue et rien par loyauté.
L'Espagne est un égout où vient l'impureté
De toute nation. – tout seigneur à ses gages
À cent coupe-jarrets qui parlent cent langages.
Génois, sardes, flamands, Babel est dans Madrid.
L'alguazil, dur au pauvre, au riche s'attendrit.
La nuit on assassine, et chacun crie : à l'aide !
– Hier on m'a volé, moi, près du pont de Tolède ! –
La moitié de Madrid pille l'autre moitié.
Tous les juges vendus. Pas un soldat payé.
Anciens vainqueurs du monde, espagnols que nous sommes.
Quelle armée avons-nous ? À peine six mille hommes,
Qui vont pieds nus. Des gueux, des juifs, des montagnards,
S'habillant d'une loque et s'armant de poignards.
Extrait de Ruy Blas - Victor Hugo
Es así cual cuidáis la real hacienda — 126 — Confiada á vuestra guarda, los bolsillos Llenando sin pudor? Y en qué momentos ! Cuando la España llora agonizante, Cuando su poderío se desploma, Venís á despojarla hasta en su tumba ! — Contemplad con vergüenza vuestra obra. — La España, su virtud y su grandeza, Todo se va! — ^Desde Felipe Cuarto, Portugal y el Brasil hemos perdido, Sin combatir siquiera. Y en Alsacia, En el Franco Condado y Luxemburgo, Steinford y Brisach, sin que nos quede Al menos una aldea. Ormuz y Goa, Y el Rosellón ; y costas por millares Se han perdido también ; y Pernambuco Las montañas azules, las ciudades, Los mares y desiertos, todo, todo. Se ha perdido .... De oriente hasta poniente La Europa nos desprecia y nos moteja. Como si nuestro Rey fuese un fantasma La Holanda y el Inglés, impunemente Se reparten su reino. Y Roma misma Os engaña. El Piamonte, país amigo Ni asilo puede dar á nuestras armas, Y la Saboya, es toda precipicios. La Francia espera más propicios días Para atacaros, y os asecha el Austria. De Baviera el Infante, ya es sabido. Que se muere. Y en tanto los virreyes. El uno á la Sicilia escandaliza, •— 127 — Otro vende á Milán, y el otro pierde Todo Flandes, y nada se remedia. El Estado, Ministros, indigente Bajo su enorme carga se enflaquece, Sin tropas, sin dinero. Y en los mares Donde Dios nos azota con sus irctó, Trescientos buques hemos ya perdido, Sin contar las galeras. Y vosotros ! . . . . Señores, en veinte afios,— según cuenta,-^ El pueblo miserable y oprimido. Ciento treinta millones ha sudado Para vuestros placeres, y aun no os basta I Qué vergüenza, señores ! — Los bandidos Son los dueños del país, y la escopeta En cada matorral está apuntada. Cual si la de los reyes no bastara, Se hacen guerra conventos y provirícias ; Guerra de aventureros desertores Que incendian las cosechas, y ladrones Que asaltan al viajero en los caminos ; GueiTa entre los vecinos, que famélicos Se muerden como náufragos rabiosos En nave que se hunde; y las ruinas De nuestra iglesia, do la hierva crece, Habitan las culebras. La Grandeza, Grande por sus abuelos, no sus obras. Vive de intrigas, sin lealtad ninguna. —La España, es albañal de la inmundicia De las demás naciones.— Los señores. Pagan para su guarda, espadachines — 128 — De Cerdeña, de Flandes y de Genova, Que hablan cien lenguas. Y Madrid es Babel, Donde se roba y asesina, y donde De noche, en vano se demanda auxilio : Los alguaciles, sólo oído tienen Para el sonar d^l oro. — Ayer, yo mi^no Fui robado en el puente de Toledo. — — La mitad de Madrid saquea la otra. — Los jueces son venales ; los soldados, Sin paga están. Antiguos vencedores Del mundo ¡ oh españoles ! qué nos queda De nuestros viejos tercios ? Seis mil hombres, Descalzos, reclutados en la plebe De judíos, mendigos, montañeses. Vestidos de un harapo, que en la noche Trasfórmanse en bandidos, y el mosquete Truecan por el puñal. Y Matalobos Tiene más tropas que un barón feudal. Un ladrón hace guerra al Rey de España! Los villanos insultan la carroza De vuestro Rey, que vive amedrentado^ Solo en el Escorial, y entre los muertos La frente inclina, y mira caer su imperio. Con su talón la Europa pisotea Lo que púrpura fué y hoy es andrajo! Funesto fué este siglo para España : En ruinas el país, y sus ministros Se disputan sus restos ! El gran pueblo Que el renombre español hizo famoso, Y mancilláis vosotros, sin alieptos — 129 — • Se ha tendido á la sombra de su gloria, Cual león por la lepra devorado ! —Qué haces |oh Carlos Quinto! en estos tiempos De vergüenza y baldón ? Sal del sepulcro, Y ven á contemplar tu vasto imperio, Compuesto de un montón de otros imperios. — Los buenos dan lugar á los peores, Y la nación decae. — Falta tu brazo : Acórrenos, porque tu España muere, Desaparece. — El globo que brillaba En tu diestra profunda, como brilla El sol resplandeciente, y creer hacía Que se alzaba en Madrid, como astro muerto En la sombra se pierde : es una luna, En tres cuartos menguante, que se achica, Y borrará la aurora de otros pueblos. —Tu patrimonio es .hoy de mercaderes La presa vil, que acuñan pesos fuertes Con tu cetro, que venden por su peso, Manchando tu esplendor ! Y tú, gigante ! Duermes, cuando una turba de pigmeos De tu manto real cortan jubones ; Y el águila imperial, que tú regías Cubriendo el mando con ardientes rayos. Hoy ave desplumada de cocina, Cuecen hambrientos, en caldero infame ! Los consejeros callan consternados : tan sólo el mar- W Í€ Priego y Camporeal, levantan la cabeza y ^^«n 4 Ruy Blas emolerizados. En seguida^ Campo- ^ial^ después de hablar bajo con Priego^ se dirige á la
dimanche 13 janvier 2013
INCROYABLE MAIS ÇA MARCHE!!!!!
ENVOYEZ UN TEXTO A 10 COPAINS ESPAGNOLS AVEC LE TEXTE "RAJOY T'AIME" ET 9 D'ENTRE EUX TE RÉPONDRONT "VA TE FAIRE FOUTRE!"
vendredi 11 janvier 2013
mardi 1 janvier 2013
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