UN BLOG SUR LA LANGUE ET LA CULTURE FRANÇAISE POUR LES ÉTUDIANTS ESPAGNOLS. ET AUSSI SUR L'ACTUALITÉ, LES VALEURS RÉPUBLICAINES ET LA DÉMOCRATIE.
samedi 30 juillet 2011
LES USA AU BORD DE LA BANQUEROUTE
http://reflexionspolitiques.blog.tdg.ch/archive/2011/05/04/les-etats-unis-au-bord-de-la-banqueroute.html
POUR IMAGINER LA DETTE...MULTIPLIEZ CETTE PHOTO PAR 10.000
ET OUI, ÇA NE COÛTE PAS DEUX SOUS D'ENVAHIR DES PAYS!
THE USA STRIKES AGAIN! JE FLIPPE!
UN LIVRE POUR EXPLIQUER AUX ENFANTS QU'ILS PEUVENT REPRÉSENTER UN DANGER POUR LA SÉCURITÉ NATIONALE, ET QU'UNE EXPLORATION CORPORELLE APPROFONDIE S'IMPOSE (À PARTIR DE 6 ANS).
vendredi 29 juillet 2011
VERSAILLES
LES JARDINS
LA GALERIE DES GLACES
LE GRAND TRIANON
LE HAMEAU
LE PETIT TRIANON
FAÇADE DU PALAIS
dimanche 24 juillet 2011
samedi 23 juillet 2011
vendredi 22 juillet 2011
LES CONNECTEURS DU LANGAGE
En grammaire, les connecteurs logiques sont des morphèmes (adverbes, conjonctions de coordination ou de subordination, parfois même interjections), qui établissent une liaison entre deux énoncés, voire entre un énoncé et une énonciation. Ils regroupent des connecteurs logiques et des connecteurs argumentatifs comme «mais», c'est-à-dire des mots qui, en plus de leur rôle de jonction, insèrent les énoncés reliant dans un cadre argumentatif. L'étude des connecteurs intègre ainsi les perspectives de la grammaire de texte (soucieuse de la cohésion du texte) et celle de la pragmatique (intéressé par l'orientation argumentative des énoncés et la relation d'interlocution).
L'absence de connecteur entre deux énoncés est en soi une forme de jonction.
On peut citer les connecteurs suivants :
- Addition : et, de plus, puis, en outre, non seulement ... mais encore, de surcroît, ainsi que, également
- Alternative : ou, soit ... soit, tantôt ... tantôt, ou ... ou, ou bien, seulement ... mais encore, l'un ... l'autre, d'un côté ... de l'autre
- But : afin que, pour que, de peur que, en vue que, de façon à ce que
- Cause : car, en effet, effectivement, comme, par, parce que, puisque, attendu que, vu que, étant donné que, grâce à, à cause de, par suite de, en égard à, en raison de, du fait que, dans la mesure où, sous prétexte que
- Comparaison : comme, de même que, ainsi que, autant que, aussi ... que, si ... que, de la même façon que, semblablement, pareillement, plus que, moins que, non moins que, selon que, suivant que, comme si
- Concession : malgré, en dépit de, quoique, bien que, alors que, quel que soit, même si, ce n'est pas que, certes, bien sûr, évidemment, il est vrai que, toutefois
- Conclusion : en conclusion, pour conclure, en guise de conclusion, en somme, bref, ainsi, donc, en résumé, en un mot, par conséquent, finalement, enfin, en définitive
- Condition, supposition : si, au cas où, à condition que, pourvu que, à moins que, en admettant que, pour peu que, à supposer que, en supposant que, dans l'hypothèse où, dans le cas où, probablement, sans doute, apparemment
- Conséquence : donc, aussi, partant, alors, ainsi, ainsi donc, par conséquent, si bien que, d'où, en conséquence, conséquemment, par suite, c'est pourquoi, de sorte que, en sorte que, de façon que, de manière que, si bien que, tant et si bien que
- Classification, énumération : d'abord, tout d'abord, de prime abord, en premier lieu, premièrement, en deuxième lieu, en second lieu, deuxièmement, après, ensuite, de plus, quant à, en troisième lieu, puis, en dernier lieu, pour conclure, enfin
- Explication : savoir, à savoir, c'est-à-dire, soit
- Illustration : par exemple, comme ainsi, c'est ainsi que, c'est le cas de, notamment, entre autres, en particulier, à l'image de, comme l'illustre, comme le souligne
- Justification : car, c'est-à-dire, en effet, parce que, puisque, en sorte que, ainsi, c'est ainsi que, non seulement ... mais encore, du fait de
- Liaison : alors, ainsi, aussi, d'ailleurs, en fait, en effet, de surcroît, de même, également, puis, ensuite, de plus,en outre
- Opposition : mais, cependant, or, en revanche, alors que, pourtant, par contre, tandis que, néanmoins, au contraire, pour sa part, d'un autre côté, en dépit de, malgré, au lieu de, d'une part...d'autre part
- Restriction : cependant, toutefois, néanmoins, pourtant, mis à part, ne ... que, en dehors de, hormis, à défaut de, excepté, sauf, uniquement, simplement
- Temps : quand, lorsque, comme, avant que, après que, alors que, dès lors que, depuis que, tandis que, en même temps que, pendant que, au moment où : }
mardi 19 juillet 2011
QUE SIGNIFIENT LES COULEURS DU DRAPEAU FRANÇAIS?
L'origine du drapeau français
Ordre des couleurs:
bleu, blanc et rouge en bandes verticales, le bleu étant du cote du mat.
Blanc: la couleur des rois Bourbons.
Bleu et rouge: les couleurs de Paris.
Pendant la révolution française, le roi Louis XVI a accepté ces couleurs le 14 juillet 1790 (fête de la fédération) sur le Champs de Mars, signifiant que le peuple de Paris était avec le roi.
Les couleurs de Paris:
Rouge: la dynastie des Carolingiens
Bleu: les Capétiens.
Le drapeau français résume les 3 dynasties qui ont fait l'histoire de la France pendant 10 siècles.
DRAPEAU DE LA VILLE DE PARIS
DRAPEAU ROYAL
DRAPEAU TRICOLORE
LES ORIGINES DE LA "TORTILLA" (OMELETTE ESPAGNOLE), ET COMMENT EN FAIRE UNE
Bien que le contact des Espagnols avec l'Amérique commence au xvie siècle, l'introduction des produits aujourd'hui essentiels comme la pomme de terre et la tomate n'est pas significative jusqu'au XVIIe. L'utilisation en omelette (qui d'ailleurs se fait de la même façon, depuis des siècles, en Espagne, mais avec des aubergines, courgettes et tout genre de légumes) est peut-être une des premières recettes avec ce produit en Espagne. On a des témoignages écrits du xixe siècle de recettes similaires, qui utilisent des œufs et des pommes de terre. À cet époque, l'omelette de pommes de terre était un plat très pauvre, et son origine est due à ce que les œufs étaient trop chers pour les pauvres, donc on ajoutait des pommes de terre (les légumes étant aussi trop chers en ville) pour faire un plat plus grand avec moins d'œufs.
Cet effet reprend de l'ampleur pendant la guerre civile espagnole du XXe siècle et les années suivantes. On possède une recette de ce plat, éditée dans une revue pour femmes en 1935, assez semblable à celle que l'on connaît et qui existe encore. Il y a cependant quelques différences, car à cette époque on ne faisait pas encore frire les pommes de terre avant de les cuire avec les œufs à la poêle. Cette dernière façon de faire est née pendant la post-guerre, sous la dictature de Franco en Espagne. À l'époque, il existait aussi une version encore plus pauvre de ce plat, consistant à remplacer les œufs par un mélange de farine et de lait, ou encore de farine et d'eau. Josep Pla explique que l'omelette de pommes de terre, même avec des œufs, était considérée comme un « plat de pauvres » et que l'on préférait les omelettes nature1.
Aujourd'hui elle reste un plat populaire, facile à faire et qui n'a pas besoin de trop d'ingrédients, qui se mange le plus souvent au dîner, comme plat principal, et qui a beaucoup de variantes : on peut la manger en sauce, ou on peut l'enrichir, par exemple, avec quelques dés de jambon serrano, ou on peut la couper en deux et farcir le centre avec fromage, poivrons, etc.
http://allrecipes.fr/recette/1040/tortilla-espagnole.aspx
Personnellement je préfère l'omelette norvégienne
LE TOP TEN DE CE QU'IL FAUT VOIR À PARIS (IN ENGLISH)
http://www.squidoo.com/top10-things-to-do-Paris-France
ET IL NE FAUDRAIT PAS OUBLIER LA BASILIQUE DE SAINT-DENIS
ET IL NE FAUDRAIT PAS OUBLIER LA BASILIQUE DE SAINT-DENIS
lundi 18 juillet 2011
ILS (LES SOCIALOS) NOUS PRENNENT POUR DES CONS!
Rubalcaba: "Sé lo que tenemos que hacer para crear empleo"
EN 1944 LES SOVIÉTIQUES ÉTAIENT DÉJÀ AUX PORTES DE L'ALLEMAGNE ET POURTANT GOEBBELS (MINISTRE DE LA PROPAGANDE) CROYAIT DUR COMME FER QUE L'ALLEMAGNE ALLAIT GAGNER LA GUERRE (OU DU MOINS C'EST CE QU'IL DISAIT). NOUS CONNAISSONS TOUS LA FIN DE CETTE HISTOIRE.
dimanche 17 juillet 2011
75 ANNIVERSAIRE DU DÉCLENCHEMENT DE LA GUERRE CIVILE ESPAGNOLE (17 JUILLET 1936)
Souvent désignée sous le nom de guerre civile espagnole, la guerre d'Espagne a opposé le camp des «nationalistes» à celui des «républicains», l'Espagne conservatrice de droite à l'Espagne républicaine de gauche. Elle a fait rage de juillet 1936 à mars 1939 et s'est achevée par la défaite des républicains ainsi que la mise en place de la dictature de Francisco Franco.Cette guerre fut en fait la conséquence funeste, sur le long terme, de tous les malaises qui opprimaient l'Espagne depuis plusieurs générations, qu'ils soient sociaux, économiques, culturels ou encore politiques. Cependant, elle s'explique également par la lente agonie du pays qui fut touché par la plus grande crise économique mondiale du XXème siècle, provenant du Krach Boursier de Wall Street de 1929.
Les élections législatives du 16 février 1936 marquent la victoire des partis de gauche: Le Front Populaire (El Frente Popular), qui réunit pour la première fois les communistes staliniens, les socialistes et les radicaux (situation similaire en France dans le même temps). Le chef du Front Populaire, qui se nomme Manuel Azaña, est élu Président de la République le 10 mai 1936.
Des opposants au régime commencent à se manifester, dont José Calvo Sotelo, homme politique monarchiste qui critique fortement le gouvernement républicain. Cela lui vaut la haine des membres des forces républicains qui l'assassinent le 13 juillet 1936. Cet acte criminel sert de prétexte à la naissance du «pronunciamiento»: Franco prend la tête des nationalistes (appelés «fascistes» par leurs ennemis), qui se soulèvent contre Le Front Populaire le 16 juillet au Maroc espagnol. C'est à partir de ce moment qu'ils se font appeler les «franquistes». Le 18 juillet, l'insurrection gagne l'Espagne, c'est le putsch. Le but de l'armée est de chasser le front populaire sans renverser la République, elle échoue.
La France ainsi que la Grande-Bretagne font une déclaration de non-intervention ; cependant cette annonce est officieuse par certains côtés. En effet, la France laisse entrer des armes soviétiques ainsi que des troupes des Brigades internationales composées de volontaires du monde entier (la première est constituée le 22 octobre). Quelques jours plus tard, le 4 septembre 1936, Francisco Largo Caballero devient le nouveau chef du gouvernement républicain. Le général Franco prend Tolède le 27 septembre. Il est choisi comme chef du gouvernement nationaliste deux jours après et s'auto-proclame chef de l'Etat le lendemain. Le 23 octobre, les espagnols voient débarquer les premières unités italiennes et la bataille de Madrid débute le 8 novembre de la même année.
L'année 1937 est marquée par les batailles : les italiens et nationalistes prennent Malaga le 8 février, par la suite les franquistes échouent dans la prise de Madrid lors de la bataille de Jarama et de Guadalajara. La petite ville de Guernica est bombardée le 26 avril par la légion Condor allemande qui teste ses nouvelles armes. Le camp républicain connaît des affrontements à Barcelone et le 17 mai 1937 Juan Negrín prend la tête du gouvernement républicain. Les nationalistes multiplient les actions et prennent Bilbao et Gijo. C'est en décembre que débute la bataille de Teruel.
Celle-ci prend fin en février 1938 avec la défaite des républicains. Les nationalistes parviennent à la Méditerranée et divisent en deux la zone républicaine le 15 avril. Le 24 juillet marque le commencement de la bataille de l'Ebre (offensive républicaine). Les républicains se retirent de l'Ebre et les Brigades internationales partent d'Espagne le 15 novembre 1938.
Enfin, le 26 janvier 1939, Barcelone est encerclée par les troupes nationalistes. Quelques jours plus tard, la Catalogne est totalement occupée, ce qui entraîne l'exode des républicains en France. Le chef Negrín ainsi que son gouvernement quittent le territoire espagnol le 6 mars. Trois semaines plus tard, les franquistes pénètrent dans Madrid ainsi que dans Valence. Le général Franco déclare la fin des hostilités le premier avril. Cependant, il conserve le pouvoir absolu jusqu'à la fin de son règne.
Les élections législatives du 16 février 1936 marquent la victoire des partis de gauche: Le Front Populaire (El Frente Popular), qui réunit pour la première fois les communistes staliniens, les socialistes et les radicaux (situation similaire en France dans le même temps). Le chef du Front Populaire, qui se nomme Manuel Azaña, est élu Président de la République le 10 mai 1936.
Des opposants au régime commencent à se manifester, dont José Calvo Sotelo, homme politique monarchiste qui critique fortement le gouvernement républicain. Cela lui vaut la haine des membres des forces républicains qui l'assassinent le 13 juillet 1936. Cet acte criminel sert de prétexte à la naissance du «pronunciamiento»: Franco prend la tête des nationalistes (appelés «fascistes» par leurs ennemis), qui se soulèvent contre Le Front Populaire le 16 juillet au Maroc espagnol. C'est à partir de ce moment qu'ils se font appeler les «franquistes». Le 18 juillet, l'insurrection gagne l'Espagne, c'est le putsch. Le but de l'armée est de chasser le front populaire sans renverser la République, elle échoue.
La France ainsi que la Grande-Bretagne font une déclaration de non-intervention ; cependant cette annonce est officieuse par certains côtés. En effet, la France laisse entrer des armes soviétiques ainsi que des troupes des Brigades internationales composées de volontaires du monde entier (la première est constituée le 22 octobre). Quelques jours plus tard, le 4 septembre 1936, Francisco Largo Caballero devient le nouveau chef du gouvernement républicain. Le général Franco prend Tolède le 27 septembre. Il est choisi comme chef du gouvernement nationaliste deux jours après et s'auto-proclame chef de l'Etat le lendemain. Le 23 octobre, les espagnols voient débarquer les premières unités italiennes et la bataille de Madrid débute le 8 novembre de la même année.
L'année 1937 est marquée par les batailles : les italiens et nationalistes prennent Malaga le 8 février, par la suite les franquistes échouent dans la prise de Madrid lors de la bataille de Jarama et de Guadalajara. La petite ville de Guernica est bombardée le 26 avril par la légion Condor allemande qui teste ses nouvelles armes. Le camp républicain connaît des affrontements à Barcelone et le 17 mai 1937 Juan Negrín prend la tête du gouvernement républicain. Les nationalistes multiplient les actions et prennent Bilbao et Gijo. C'est en décembre que débute la bataille de Teruel.
Celle-ci prend fin en février 1938 avec la défaite des républicains. Les nationalistes parviennent à la Méditerranée et divisent en deux la zone républicaine le 15 avril. Le 24 juillet marque le commencement de la bataille de l'Ebre (offensive républicaine). Les républicains se retirent de l'Ebre et les Brigades internationales partent d'Espagne le 15 novembre 1938.
Enfin, le 26 janvier 1939, Barcelone est encerclée par les troupes nationalistes. Quelques jours plus tard, la Catalogne est totalement occupée, ce qui entraîne l'exode des républicains en France. Le chef Negrín ainsi que son gouvernement quittent le territoire espagnol le 6 mars. Trois semaines plus tard, les franquistes pénètrent dans Madrid ainsi que dans Valence. Le général Franco déclare la fin des hostilités le premier avril. Cependant, il conserve le pouvoir absolu jusqu'à la fin de son règne.
PEUT-ON SE REMETTRE DE QUELQUE CHOSE D'AUSSI DRAMATIQUE?
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