Commençons par le mot . Ce terme vient de la République Démocratique du Congo: kivili-chimpenze qui signifie grand singe en langue Tchiluba.
: mot d’origine malinké bubu. Il désigne d’abord un singe, puis sa peau qu’on utilise comme vêtement. Aujourd’hui ce mot signifie une longue tunique africaine.
: Ce mot est issu du Bantou de Guinée. Il a été d’abord transcrit par les portugais sous banana avant de rentrer dans le registre français sous l’appellation debanane.
: Emprunté chez les malinké, balafo qui signifie joueur de bala, ce mot est composé de bala : instrument de musique et de fo : joueur d’instrument.
: mot dérivé du Mandingue tubabu désignant le Blanc.
: issu d'un mot bantou à l'époque de la colonisation de la côte africaine par les portugais. Il a été transcrit sous le nom de macaco par les portugais avant de passer dans le français sous macaque.
: signifie en wolof « arbre à beurre ». Egalement appelle si yiri (prononcer "shi yiri") en bambara (d'où son nom anglais, « shea tree »).
Enfin le mot , est apparu au XVII°siècle et provient d'une langue soudanaise.
: originaire du lingala pɔtɔpɔ́tɔ ce mot signifie boue, et par extension problèmes, ennuis. A l’origine, ce terme était utilisé à l’époque coloniale dans les deux Congo.
A cette liste, on pourrait ajouter Kédjénou et Alloco(j’avoue que je commence à avoir faim après ce voyage linguistique! :). Ces deux mots sont originaires de la Cote d’ivoire, et vu leur popularité à l'échelle mondiale, ils mériteraient bien de figurer au bas de cette liste en attendant leur entrée dans le Dictionnaire de l’Académie Française !!
Ainsi, : provient du Baoulé (langue ivoirienne)kèdjè-nu : remuer dedans. Ragoût de viande à l’étouffé dont la particularité est de remuer le contenu de la cocotte toutes les 5 min sans l’ouvrir.
: toujours originaire du riche terroir baoulé, désigne un plat populaire fait à base de bananes plantains frites à l’huile de palme. Pour la petite histoire, sachez qu’à l’époque coloniale l’alloco était réservé à une classe privilégiée de personnes : les colons, commis, employés de bureaux … De nos jours, l’alloco est pour l’ivoirien ce que les frites sont est pour l’européen.
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