mercredi 17 août 2011

L'AFFAIRE DSK. Rapport médical de Nafissatou Diallo: "Cause des blessures: viol"


L'Express a consulté le document établi par l'hôpital new-yorkais qui a examiné la femme de chambre qui accuse DSK de viol. Les principales conclusions.
Sur la table, l'une de ces fiches médicales à la mise en page ésotérique dont les hôpitaux new-yorkais ont le secret. Les sexual assaults forensic exams notes, les notes médico-légales d'agression sexuelle établies et archivées sur une dizaine de pages par le service des urgences de l'hôpital St Luke's Roosevelt de Manhattan, datent l'arrivée de la patiente Nafissatou Diallo au 14 mai 2011, à 15 h 59.
Les premières lignes du rapport déclarent que la patiente est "alerte, capable de se déplacer seule. Sa peau est chaude et sèche". La jeune femme est arrivée en ambulance, indique le document, accompagnée d'un policier du commissariat de Midtown, dont dépend le Sofitel de New York. Le rapport cite les propos des ambulanciers assurant qu'"elle est une femme de ménage du Sofitel qui a subi une agression sexuelle par l'occupant d'une chambre et qu'elle se plaint aussi d'une douleur à l'épaule gauche". Ils répètent la description que Nafissatou Diallo leur a faite de l'incident pendant le transport vers l'hôpital: "Il m'a poussée vers le bas et m'a enfoncé son pénis dans la bouche."
Le personnel des urgences de l'hôpital demande à Nafissatou si elle souhaite attendre l'arrivée d'un "Safe", un sexual assault forensic examiner, un infirmier ou un interne spécialisé dans l'examen médico-légal des agressions sexuelles. La plupart des hôpitaux de New York disposent de personnel spécialisé dans l'admission des victimes de viols et de crimes sexuels. Leur rôle est d'assurer les premiers secours et soutiens psychologiques aux victimes et d'établir les premiers constats médicaux nécessaires à l'enquête ultérieure. Le médecin écrit: "Confusion, douleurs musculaires, tension." Il précise qu'elle réitère la même description de l'agression sexuelle: "La patiente déclare: "Il m'a poussée vers le bas et m'a enfoncé son (...) Lire la suite sur lexpress.fr
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